Le contexte de la Bataille des Ardennes
Afin d’arrêter la progression alliée et de couper en deux les forces alliées, Hitler décide de lancer une grande offensive. Cette offensive avait aussi pour but de chasser les Alliés de Hollande. Ce qui lui aurait permis de forcer Churchill et Roosevelt à négocier un cessez-le-feu.
Le 16 décembre 1944, à partir d’un front de Monschau jusque Echternach, les allemands se ruent vers l’ouest à l’assaut des défenses américaines. Leurs objectifs : prendre Liège, Huy et Dinant pour traverser la Meuse.
Le 21 décembre, les Allemands tentent de prendre le pont de Hotton. Des soldats appartenant aux services et au bataillon de génie de la3 (US) division blindée les stoppent et les repoussent.
A partir du 22 décembre, la 116 Panzerdivision allemande, essaie de percer les défenses de la 84 division d’infanterie américaine à Verdenne depuis les hauteurs de Grimbiémont pour ensuite continuer vers Bourdon.
S’ensuit la terrible bataille de Verdenne et la dévastation du village le 23, le 24 et le 25 décembre.
Le 24 décembre, l’offensive est stoppée à Celles et à La Gleize.
Le 26 décembre, Le Général Patton brise l’encerclement de Bastogne. Les allemands se retirent de Verdenne par la route de Marenne et de Menil-Favay. Cela marque la fin des combats dans nos localités. Environ 2000 personnes y laissèrent la vie.
Du côté américain et anglais, 17 divisions, 1100 chars et 400.000 hommes et du côté allemand, 13 divisions, 1000 chars et 250.000 hommes furent engagés durant les combats dans les forêts ardennaises.
Pour les alliés, cette offensive se nomme « battle of the Bulge (saillant)», du côté allemand « Wacht am Rhein », mais elle est plus communément appelée Bataille des Ardennes ou Offensive Von Rundstedt.